Elles débarquent sans prévenir. Ou presque.
Toujours à la même période du mois, le même jour de la semaine, juste après une dispute, ou pile au moment où tout se calme. La migraine, cette compagne indésirable, semble connaître ton emploi du temps par cœur. Et si ce n’était pas une coïncidence ?
Quand le corps rejoue le même scénario
Beaucoup de personnes souffrent de migraines chroniques sans comprendre le “pourquoi”. Les examens sont normaux, les médicaments soulagent sur le moment, mais le problème revient.
Ce qui intrigue, c’est leur régularité : elles apparaissent quand la tension retombe, après une période de stress intense ou de concentration forcée.
Le corps relâche, mais trop tard. Il avait tout encaissé, tout serré, tout contenu… jusqu’à ce qu’il lâche, en douleur.
Le lien entre émotions et pression physique
Quand on vit sous tension, les muscles de la nuque, des tempes, des épaules se contractent inconsciemment. Cette crispation constante empêche le sang et les influx nerveux de circuler librement.
Et si, derrière cette pression, il y avait aussi un trop-plein émotionnel ? Une colère étouffée, une peur, une lassitude qu’on garde “en tête” au sens littéral.
Le corps, incapable de verbaliser, fait ce qu’il peut : il exprime le trop-plein sous forme de douleur.
Ce que la somatopathie apporte
La somatopathie part de cette idée : le corps garde la trace de nos chocs émotionnels, parfois très anciens, et ces mémoires peuvent se rejouer à travers des symptômes physiques.
Par un toucher doux et précis, le praticien aide le corps à relâcher les zones figées, à retrouver son équilibre. Rien de magique, simplement un accompagnement pour que le corps “déprogramme” les tensions qu’il maintient en boucle.
Beaucoup de personnes ressentent après une séance une diminution de la fréquence ou de l’intensité des migraines, mais surtout une sensation de légèreté et de clarté mentale.
Quand la tête retrouve le silence
Les migraines ne sont pas qu’un mal de tête : ce sont souvent des signaux d’alerte.
Elles rappellent que le corps, lui, n’oublie pas.
Écouter ces signaux, ce n’est pas se résigner, c’est comprendre que la douleur n’est pas l’ennemi, mais un message.
Quand on apprend à la décoder, la tension cède, et le corps n’a plus besoin de crier pour être entendu.